Revues générales

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De nombreuses études de bonne qualité attestent de l’efficacité de l’imiquimod pour traiter les VIN classiques. La chirurgie, quant à elle, garde toute sa place pour les lésions localisées, en association ou non avec l’imiquimod.
Ce traitement, assez “technique” à utiliser, nécessite des explications détaillées sur les modes d’application et sur les éventuels effets secondaires locaux ou généraux.

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La section hystéroscopique d’une cloison utérine est un geste techniquement simple et peu risqué. Néanmoins, la plupart des cloisons sont asymptomatiques, et il n’est pas évident que la cloison puisse toujours être incriminée dans les accidents de la reproduction ou une infertilité.
La section de cloison utérine ne fait pas complètement disparaître le risque de survenue des accidents de la grossesse, d’une part, et ne ramène pas le taux d’obtention de grossesse à celui de la population générale chez les femmes infertiles, d’autre part.
Dans ces conditions, l’indication du geste doit être discutée au cas par cas, à la lumière des antécédents et du bénéfice attendu.

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La contraception hormonale est utilisée par des millions de femmes dans le monde et pendant de très nombreuses années. Quel peut être son impact sur le cancer ?
La contraception hormonale affecte-t-elle le risque de cancer (sein, ovaire, endomètre, col utérin, foie, côlon) ? Des progrès ont été réalisés dans les thérapies anticancéreuses, et les patientes peuvent dès lors rester fertiles après leur traitement et se poser des questions sur leur désir de procréation ou sur leur contraception.
Quels conseils de contraception peut-on donc donner chez une femme traitée pour un cancer ?

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Le dépistage de la trisomie 21 est, depuis 2010, proposé à toutes les femmes enceintes quel que soit leur âge.
La méthode de choix, qui doit être proposée, est la combinaison de la mesure de la clarté nucale réalisée au 1er trimestre de la grossesse avec le dépistage sanguin au 1er trimestre, mais le dépistage au 2e trimestre (réalisé depuis 1997) reste possible avec ou sans mesure de clarté nucale. Si la patiente présente un risque accru, un geste invasif lui est alors proposé.
La réalisation du caryotype fœtal reste la méthode de diagnostic. Cependant, dans moins de 1 % des cas, ces gestes invasifs peuvent conduire à la perte fœtale. Le dépistage non invasif par l’ADN fœtal dans le sang maternel présente indiscutablement pour le dépistage de la trisomie 21 des performances bien supérieures à toutes les autres méthodes de dépistage. Son intégration dans la politique actuelle du dépistage est au cœur des discussions.

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Il n’y a pas d’arguments scientifiques pour refuser la pose d’un DIU/SIU chez une femme nullipare. Un dépistage des IST doit être fait chez la nullipare présentant des facteurs de risque.
Les recherches doivent se poursuivre pour faciliter la pose chez les nullipares. La forme et la taille des DIU/‌SIU, les mieux adaptées aux utérus de petite taille, restent à déterminer.

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L’infection materno-fœtale à cytomégalovirus (CMV) est la cause non héréditaire la plus fréquente de troubles neurosensoriels chez l’enfant. On observe une prévalence de nouveau-nés infectés de 0,5 à 1 % dans les pays développés. Malgré un taux élevé de séroconversion pendant la grossesse, la HAS conclut en 2004 à l’absence d’indication d’un dépistage systématique. Depuis, les connaissances sur l’infection à CMV ont nettement progressé.
L’objectif de cet article est de reprendre les avantages et les inconvénients d’une politique de dépistage systématique du CMV, avec comme repère les critères définis par l’OMS. Les arguments contre le dépistage développés à l’époque tombent les uns après les autres. L’Allemagne a franchi le cap du dépistage systématique institutionnel. D’autres pays (Italie, Belgique) le pratiquent largement. En France, en l’absence de traitement, le dépistage n’est toujours pas recommandé de façon institutionnelle.
Cependant, l’information des couples sur les conseils d’hygiène doit être diffusée, conformément aux recommandations du CNGOF en juillet 2015, qui reprennent ce qui avait déjà été dit en 2004.

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L’adénomyose est liée à l’invagination d’îlots endométriaux au sein du myomètre, entraînant une perturbation de l’activité contractile de celui-ci. D’autres anomalies utérines coexistent : cytokines, intégrines, radicaux libres, gène HOXA10, vascularisation endométriale.
Les traitements médicaux et chirurgicaux sont décevants, à l’exception des agonistes de la GnRH et peut-être demain des SPRM. En FIV/ICSI, la prescription longue ou ultra-longue des agonistes de la GnRH permet de compenser les anomalies de l’implantation constatées dans cette pathologie. Il existe une augmentation des fausses-couches spontanées en cas d’adénomyose.

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La sexologie pose des questions inédites à la médecine classique, celles de la santé sexuelle, de la gestion du désir, du plaisir… Se défaire du préjugé que les difficultés sexuelles ont peu d’importance permet le dépistage et l’écoute de la plainte sexuelle, plus ou moins masquée, et facilite la prise en charge précoce.
Sans s’impliquer toujours dans la gestion complète des difficultés et troubles sexuels, il faut connaître les principes de l’approche sexologique pour pouvoir confier ses patients à un correspondant, quand cela est nécessaire. Elle est essentielle à la pratique de nombreuses spécialités médicales, en particulier au gynécologue et au psychiatre.
L’interaction souhaitable entre différentes spécialités médicales, mais aussi des points de vue différents, permet de nous enrichir de mesures thérapeutiques efficaces pour le bien-être de nos patients.

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Un diagnostic de grossesse ectopique est posé environ 1,5 fois pour 100. Dans moins de 10 % des cas, il s’agit d’une grossesse ectopique non tubaire. Elles peuvent être interstitielle (portion intramyométriale de la trompe), cervicale, sur cicatrice de césarienne, ovarienne, abdominale ou encore cornuale (dans la corne rudimentaire d’un utérus pseudo-unicorne).
Les grossesses ectopiques non tubaires sont des enjeux échographiques majeurs, notamment pour la localisation précise.
Le traitement, autrefois toujours chirurgical et radical, devient le plus souvent peu invasif, reposant sur le traitement par méthotrexate (in situ notamment) ou sur le KCl in situ. D’autres alternatives encore peu évaluées semblent prometteuses (hystéroscopie pour les grossesses cervicales ou sur cicatrice de césarienne, embolisation des artères utérines).

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La légitimité de l’examen urodynamique est de plus en plus souvent remise en cause, mais sommes-nous sûrs de tous parler de la même chose tant en termes de contenu de ce “bilan” qu’en termes d’indications ?
Décrit pour la première fois dans les années 1880, l’examen urodynamique, comme beaucoup d’examens complémentaires, est passé par différentes périodes d’amour et de désamour, sans doute parce que les pratiques étaient très hétérogènes et les objectifs attendus quelquefois trop ambitieux.
Nous tenterons de décrire les modalités de réalisation de l’examen et la place qu’il doit garder dans l’explo-ration des troubles mictionnels chez la femme.

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