Revues générales

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En cas de cancer pelvien chez une femme en âge de procréer, chimiothérapie, radiothérapie et chirurgie sont susceptibles d’altérer la fertilité. Lorsqu’un de ces traitements est envisagé et sous réserve de l’éligibilité de la patiente, il est possible de proposer des adaptations thérapeutiques et/ou une prise en charge en assistance médicale à la procréation permettant d’envisager l’obtention d’une (ou plusieurs) grossesse(s) une fois le traitement du cancer achevé. La question de la préservation de la fertilité doit systématiquement être abordée avec les patientes qui pourraient en bénéficier.

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Le stress oxydant apparaît quand notre organisme ne peut plus corriger les conséquences délétères des oxydants. Les oxydants ERO (espèces réactives de l’oxygène), appelés aussi radicaux libres, et ERN (espèces réactives de l’azote) sont produits par notre organisme à partir de l’oxygène que nous respirons. Les antioxydants, qui concourent à maintenir l’équilibre entre les oxydants et les antioxydants, appartiennent à la défense antioxydante (enzymes, protéines, substances telles que le glutathion, le zinc, etc.). Un stress oxydant apparaît lorsque le déséquilibre s’installe.
Dans l’endométriose, la maladie est responsable de l’apparition d’un stress oxydant entretenu par le stress psychosocial, le travail et l’environnement. Les traitements et la micronutrition pourraient contribuer à faire régresser la maladie.

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Le syndrome génito-urinaire a été redéfini lors du consensus international de 2013.
Il correspond à un ensemble de symptômes et de signes physiques génitaux, sexuels et urinaires secondaires à la carence en estrogènes et autres stéroïdes sexuels au moment de la ménopause. Contrairement aux bouffées de chaleur, le syndrome génito-urinaire a tendance à s’aggraver avec le temps, il est donc indispensable de savoir le dépister et le traiter, d’autant plus que la durée de la vie s’allonge et que ce sujet reste tabou. Cet article a pour objectif de revenir sur les données épidémio­logiques et physiopathologiques du trouble génito-urinaire sans oublier les différents traitements disponibles pour y faire face.

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Les lésions précancéreuses de la région ano-génitale sont essentiellement représentées par les néoplasies intraépithéliales (NIE) qui, contrairement aux NIE de l’appareil génital féminin interne (vagin, col) et du canal anal, ne relèvent pas seulement des infections à HPV (Human papillomavirus) oncogènes, mais aussi de dermatoses d’évolution chronique représentées essentiellement par le lichen scléreux.
Les mélanomes génitaux sont de mauvais pronostic du fait d’un diagnostic tardif.
La maladie de Paget extra-mammaire atteint préférentiellement la zone ano-génitale et justifie une prise en charge durant toute la vie des patientes du fait des récidives très fréquentes malgré des traitements bien conduits.

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Dans le contexte des désordres hypertensifs de la grossesse, la période du post-partum doit être extrêmement surveillée. En effet, plusieurs spécificités, propres à cette période, doivent tenir compte des chiffres de la pression artérielle. Ainsi, la présence ou non d’un allaitement rendra l’utilisation de certains traitements antihypertenseurs très prudente.
Par ailleurs, la prise en charge contraceptive doit être adaptée et dépendra de la stabilisation ou non de la pression artérielle en post-partum immédiat et plus tardif.

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Les tumeurs phyllodes du sein (TPS) sont des tumeurs fibro-épithéliales rares, touchant les femmes avec un pic d’incidence entre 40 et 45 ans. Il en existe 3 grades : bénigne (grade 1), borderline (grade 2) et maligne (grade 3). Leur diagnostic, tant clinique que radiologique, est rendu difficile par le diagnostic différentiel avec les adénofibromes. En cas de suspicion de TPS, une biopsie mammaire est indiquée pour confirmation histologique.
Le traitement des TPS repose sur l’exérèse chirurgicale avec marges de sécurité de 1 cm, surtout en cas de tumeur borderline ou maligne. Les traitements adjuvants n’ont que peu leur place dans la prise en charge des TPS. Le risque de récidive locale, même en cas de TPS bénignes et principalement dans les 2 premières années qui suivent la prise en charge, impose un suivi régulier clinique et radiologique.

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Face à l’augmentation de la prévalence de l’obésité en France, la chirurgie bariatrique prend un essor considérable [1]. Les femmes représentent environ 80 % des patients opérés d’une chirurgie bariatrique et sont, pour la plupart, en âge de procréer [2]. Une amélioration de la fertilité est constatée en postopératoire chez plus de la moitié des patientes [3]. La grossesse est toutefois contre-indiquée dans les 12 à 18 mois suivant la chirurgie bariatrique [4].
L’introduction d’une contraception efficace est ainsi primordiale et doit tenir compte à la fois du risque vasculaire de la patiente et de la période peropératoire. En fonction du type de chirurgie réalisée, l’absorption et l’efficacité du contraceptif peuvent toutefois être altérées. La mise en place d’une méthode contraceptive appropriée et efficace représente ainsi un enjeu de taille chez la femme opérée de l’obésité.

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Les traitements médicaux des cancers du sein permettent d’augmenter les chances de guérison des patientes. Ils reposent sur la chimiothérapie, l’hormonothérapie et le trastuzumab. Ces traitements sont utilisés seuls ou en association en fonction des caractéristiques de chaque
tumeur. Les indications thérapeutiques prennent en compte les facteurs pronostiques traditionnels et la
classification moléculaire des cancers.

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La Loi Bioéthique interroge la pratique médicale à l’aune de nos principes éthiques [1]. À l’heure de la rédaction de cet article, le projet de loi relatif à la bioéthique en est au stade de “petite loi”, soit un état en cours de discussion par débats parlementaires. Les avancées essentielles proposées en sont : la définition des conditions d’accès à l’assistance médicale à la procréation (AMP) mais aussi de la composition des équipes pluridisciplinaires de prise en charge, la reconnaissance de tous les modèles familiaux dans un cadre maîtrisé, la reconnaissance et la sécurisation des droits des enfants nés d’AMP, avec notamment la possibilité d’accès aux données non identifiantes et à l’identité du tiers donneur par l’enfant issu de don, la protection de la fertilité par l’ouverture à l’auto­conservation gamétique.

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Outre les contre-indications absolues au traitement hormonal de la ménopause (THM), certaines situations sont à prendre en considération pour peser les bénéfices et les risques attendus avec le THM. Parmi ces situations : les antécédents d’endométriose, de fibromes utérins, les migraines ou les varices/antécédents thromboemboliques veineux. L’objectif de cet article est de définir les différents points d’attention à considérer avant la prescription du THM dans ces situations particulières.

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