Revues générales

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L’activité physique (AP) est préconisée d’une manière générale pour le maintien d’une bonne condition corporelle. Durant la grossesse, l’AP est recommandée aussi en vue d’une réduction de certaines pathologies possibles : diabète, prééclampsie, dépression.
La grossesse entraîne des modifications physiologiques dont il faut tenir compte. Mais en prenant certaines précautions, une AP de 2 h 30 à 3 h par semaine est tout à fait envisageable. On s’aidera pour la prescription du modèle FITT (fréquence, intensité, temps, type). De nombreuses activités restent autorisées (marche, vélo, ski, tennis), alors que la plongée sous-marine ou les sports de combat sont interdits. Les risques avérés ou simplement supposés (idées reçues) restent minimes et ne doivent pas être un obstacle à la prescription d’une AP pendant la grossesse et dans ses suites.

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La chirurgie ambulatoire se développe de plus en plus, en particulier en chirurgie gynéco­logique. Cette pratique n’expose pas à plus de risques médico-légaux si un certain nombre de conditions sont réunies, au premier rang desquelles se trouvent l’information des patientes et l’organisation du “circuit patient”. C’est à ce prix que les avantages l’emportent sur les risques et le bilan socio-économique est globalement très favorable.

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Les prothèses mammaires sont des dispositifs médicaux primordiaux dans l’offre de soins en reconstruction mammaire ainsi qu’en chirurgie esthétique. Le développement de ces prothèses depuis les années 1960 a été émaillé de nombreuses crises, la dernière liée à l’émergence du lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires a conduit à l’interdiction des prothèses macrotexturées.
Aujourd’hui, de nombreux défis sont à relever pour la collecte et le partage transparent des données concernant les dispositifs implantés, afin d’améliorer continuellement nos pratiques et la sécurité des patientes.

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Les léiomyomes utérins, tumeurs myomateuses bénignes les plus fréquentes, sont difficilement différenciables cliniquement des léiomyosarcomes utérins. Cependant, l’impact d’un diagnostic erroné est majeur pour les patientes. Le léiomyome utérin est souvent pris en charge de façon conservatrice ou peu invasive, à la différence du léiomyosarcome qui nécessite une prise en charge carcinologique. L’évaluation préthérapeutique en imagerie, et notamment par imagerie par résonnance magnétique (IRM), est fondamentale. Dans cette revue, un aperçu IRM des différences entre léiomyome et léiomyosarcome est exposé, se basant principalement sur les caractéristiques morphologiques et fonctionnelles de ces lésions et reprenant les guidelines européennes récentes.

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La bouffée de chaleur ou bouffée vasomotrice est le trouble fonctionnel le plus fréquemment rencontré chez la femme ménopausée. L’expression, l’intensité et le retentissement associés à ce symptôme sont très variables et vont nécessiter une prise en charge personnalisée.

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Lorsqu’un cancer apparaît, les cellules cancéreuses sont d’abord peu nombreuses et limitées à l’épithélium : on parle de cancer in situ. Dans le cas du cancer de l’endomètre, les lésions in situ sont considérées comme celles limitées à l’endomètre, n’infiltrant pas ou peu le tissu conjonctif sous-jacent et par conséquent sans invasion myométriale. Le terme d’adénocarcinome in situ ne figure pas dans la dernière classification OMS 2014 et fait référence à l’hyperplasie atypique avec foyers d’adénocarcinome.
Ces tumeurs de bon pronostic sont traitées par hystérectomie non conservatrice mais deux situations particulières méritent d’être envisagées. Chez des femmes jeunes, il est possible sous certaines conditions de préserver leur fonction gonadique voire leur fertilité. Dans le cas de tumeurs in situ de type séreux, au contraire, une prise en charge chirurgicale exhaustive est justifiée par leur agressivité.

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Chez toutes les femmes, le stock folliculaire ovarien se réduit avec l’âge. Son épuisement entraîne la ménopause, en moyenne vers 50-52 ans. L’insuffisance ovarienne, prématurée ou non, correspond à une baisse de la réserve ovarienne chez une femme en période d’activité génitale. Elle s’accompagne d’une réduction des chances de grossesse, spontanée ou après un traitement classique. Il s’agit du problème le plus fréquemment rencontré au cours des consultations d’infertilité.
Contrairement à ce qu’espèrent de nombreux couples, il n’existe pour l’instant aucune possibilité de restaurer le nombre et la qualité des ovocytes, mais seulement celle de les remplacer dans les formes avancées par un don d’ovocytes. Cette absence de traitement efficace pose les questions du dépistage systématique de l’insuffisance ovarienne et de la cryopréservation ovocytaire préventive. Plusieurs voies de recherche sont cependant ouvertes.

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Codifiés par l’HAS, les traitements classiques de l’endométriose, médicaux et/ou chirurgicaux sont plus souvent suspensifs que curatifs. La complexité de cette affection et ses composantes multifactorielles nécessitent une prise en charge plus large et plus globale de la personne malade dont la souffrance ne peut être réduite à l’organique.
Des centres spécialisés ou dédiés peuvent proposer, parallèlement aux thérapeutiques agréées, des soins complémentaires ou alternatifs dont l’efficacité, non dénuée de résultats, peut compléter les traitements classiques ou servir de relai à la suite des protocoles classiques.
Aucune des techniques présentées dans cet article n’a la capacité de guérir l’endométriose. Leur conseil, néanmoins, peut aider à atténuer les souffrances physiques et psychiques des patientes et les orienter vers une prise en charge active et consciente de cette affection dont les conséquences sont complexes et souvent subtiles.

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L’aménorrhée primaire correspond à l’absence de ménarche après l’âge de 16 ans ou après l’âge de 13 ans si l’aménorrhée s’accompagne d’un impubérisme [1]. Il s’agit davantage d’un symptôme que d’une pathologie à part entière, puisqu’elle peut être révélatrice d’hypogonadisme de cause centrale ou périphérique, d’anomalie de développement utérin, d’obstruction locale empêchant
l’écoulement du flux menstruel ou de pathologies hormonales et non hormonales diverses [2].
L’exploration minutieuse et méthodique de cette aménorrhée est ainsi nécessaire pour en définir la cause et ensuite proposer une prise en charge adaptée.

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Les mastectomies prophylactiques s’adressent essentiellement aux patientes porteuses de mutations génétiques entraînant un risque relatif important de développer un cancer du sein. La décision de la mastectomie, le type de mastectomie et le type de reconstruction dépendent de facteurs chirurgicaux, médicaux mais aussi de la décision subjective de la patiente et du chirurgien. La mastectomie est donc le plus souvent bilatérale (sauf en cas d’antécédent de mastectomie pour cancer), de même que la reconstruction. Dans ce contexte sans cancer actif et sans traitement adjuvant, la reconstruction immédiate est la règle et tout le panel des techniques de reconstruction est à la disposition du chirurgien plasticien.

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