Auteur ograesslin

Département de Gynécologie‑Obstétrique, Hôpital Maison Blanche, Institut Mère‑Enfant Alix de Champagne, Centre hospitalier universitaire de Reims, Université de Reims‑Champagne-Ardennes, Reims.

Revues générales
0

Les pyosalpinx sont une pathologie fréquente, à l’origine de 100 000 hospitalisations annuelles aux États-Unis, et considérée comme une forme avancée ou compliquée d’infection génitale haute.
Les pyosalpinx compliquent 10 à 35 % des infections génitales hautes. Il s’agit souvent d’une infection polymicrobienne dont les germes les plus fréquents sont les entérobactéries, les streptocoques, les germes anaérobies et les bactéries responsables des infections sexuellement transmissibles. Le diagnostic précoce et la mise en route rapide du traitement sont essentiels pour diminuer le risque de séquelles comprenant l’infertilité, les grossesses ectopiques et les douleurs pelviennes chroniques.
Le traitement passe par une prise en charge médicale (antibiothérapie adaptée) à laquelle on associe un drainage radiologique ou chirurgical.

Revues générales
0

Découvertes lors d’hémorragies utérines, les hyperplasies de l’endomètre sont de définition histologique. Elles peuvent comporter des atypies ou non. Leur prise en charge dépendra de la nature histologique exacte, du statut hormonal, du désir de grossesse de la patiente.
L’hyperplasie sans atypies requiert un traitement médical de première intention par progestatifs, et le système intra-utérin (SIU) au lévonorgestrel est probablement le plus adapté (efficacité, tolérance, observance). En cas d’échec, un traitement chirurgical conservateur est à envisager (endométrectomie, thermodestruction). Il est précédé d’un curetage biopsique.
L’hyperplasie avec atypies expose les patientes au risque de cancer de l’endomètre, et l’hystérectomie reste le traitement de référence, en dehors de cas exceptionnels, chez des patientes jeunes pour lesquelles le souhait de garder leur fertilité peut faire discuter des alternatives conservatrices.