Auteur Sermondade N.

Service de Biologie de la reproduction-CECOS, Hôpital Tenon, Sorbonne Université, PARIS.

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L’obésité intervient, à de multiples niveaux, sur les fonctions de reproduction féminines. Les couples obèses ont moins de chances d’obtenir une grossesse après l’aide médicale à la procréation (AMP). La perte de poids est associée à une amélioration de la fertilité. Néanmoins, elle implique de différer la prise en charge du couple infertile et doit donc être justifiée soit par son action sur l’amélioration de la fertilité spontanée ou des chances de grossesse après AMP, soit sur l’amélioration des comorbidités présentes. Les indications de prise en charge doivent par conséquent être discutées de façon multidisciplinaire et tôt dans le parcours de la patiente.

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De nombreux facteurs liés au mode de vie des couples ont été identifiés comme facteurs de risque d’infertilité chez les hommes et les femmes. Le surpoids, l’obésité, les désordres métaboliques sont décrits depuis longtemps comme délétères pour les fonctions de reproduction. Une perte de poids peut d’ailleurs, dans certains cas, inverser les effets.
De plus en plus d’études mettent en avant l’importance d’une alimentation équilibrée et de l’activité physique pour améliorer la fertilité des couples. Dans certaines situations de carence, une supplémentation en micronutriments (antioxydants) peut également être bénéfique. En effet, le stress oxydant semble lui aussi au cœur des mécanismes liant l’alimentation et la fertilité des hommes et des femmes, et c’est un paramètre qui peut être modifié avec l’amélioration du mode de vie.