Auteur Lambert M.

Service de Gynécologie, Centre Aliénor d’Aquitaine, 
Centre Hospitalier Universitaire de BORDEAUX.

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Les ménométrorragies constituent un motif très fréquent de consultation en gynécologie à l’adolescence, que ce soit dans le cadre de l’urgence ou de consultations programmées. La recherche étiologique doit éliminer notamment une pathologie de l’hémostase (dont la maladie de Willebrand) avant de pouvoir conclure à une origine fonctionnelle, cause la plus fréquente. Le diagnostic s’appuie sur un interrogatoire rigoureux, des examens biologiques, un examen clinique orienté et une échographie pelvienne. Il convient également d’évaluer le retentissement qui nécessiterait alors une prise en charge urgente. Le traitement de première intention est médicamenteux, symptomatique (antifibrinolytiques, supplémentation martiale) et/ou hormonal (contraception estroprogestative, SIU au lévonorgestrel). Il vise avant tout à améliorer la qualité de vie des jeunes filles en diminuant l’abondance et la fréquence des saignements, et en corrigeant l’anémie.

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Même si les patientes jeunes et les praticiens émettent encore parfois certaines craintes à poser un DIU, celui-ci est un moyen de contraception de longue durée d’action à privilégier chez nos patientes nullipares. En effet, il présente des taux de continuation et de satisfaction bien meilleurs que les contraceptions orales avec une efficacité indépendante de l’observance.
Les risques de complications ne sont pas augmentés chez la nullipare si nous respectons les contre-­indications et dépistons les infections sexuellement transmissibles en cas de facteur(s) de risque.

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Les douleurs pelviennes chroniques représentent un symptôme fréquemment signalé par nos patientes. La difficulté de leur exploration réside dans la multitude d’examens complémentaires mis à notre disposition qu’il faudra adapter à chaque situation grâce à un interrogatoire et à un examen clinique minutieux.
L’échographie abdomino-pelvienne avec Doppler permettra de réaliser un premier état des lieux en recherchant une étiologie gynécologique. Une consultation avec un psychologue ou un psychiatre devrait être systématiquement proposée au début de la prise en charge. Ensuite, une IRM pelvienne, voire une cœlioscopie, pourra être proposée afin de rechercher une éventuelle pathologie endométriosique, adhérentielle ou inflammatoire chronique.
Une prise en charge multidisciplinaire apparaît indispensable.