Auteur Donon L.

Chirurgien urologue, Groupe hospitalier Pellegrin, BORDEAUX.

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La prévalence des troubles urinaires au cours des prolapsus génitaux est élevée : dysurie, incontinence urinaire à l’effort patente ou masquée, manifestation d’hyperactivité vésicale, vidange vésicale incomplète parfois. La place du bilan urodynamique est controversée. Même si sa réalisation et son interprétation peuvent s’avérer difficiles dans ces circonstances, il participe utilement au programme opératoire pour décider de l’opportunité d’un geste urinaire associé et de sa nature. Surtout, il permet d’évaluer l’équilibre vésico-sphinctérien et d’en prédire au mieux la situation en postopératoire. C’est un élément clé de l’information que l’on est en devoir de fournir à la patiente avant la correction chirurgicale du prolapsus. À ce titre, il doit être recommandé avant toute prise en charge chirurgicale d’un prolapsus génital.