
Comment diagnostiquer et traiter le syndrome des ovaires polykystiques en 2025 ?
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la première cause d’infertilité chez la femme. Ce trouble endocrinien, présent chez 6 à 10 % des femmes en âge de procréer, est défini selon les critères de Rotterdam dont les recommandations ont été mises à jour en 2023. Ces critères associent la présence d’ovaires plurifolliculaires, d’une dysovulation, ainsi que d’un syndrome métabolique complexe et d’une insulinorésistance. Plusieurs facteurs, notamment environnementaux tels que l’alimentation, et les facteurs endocriniens, ont été incriminés dans son développement.
Le SOPK représente un enjeu de santé publique en 2025 du fait de ses complications tant sur le plan métabolique avec l’obésité et le diabète de type II, qu’au niveau de l’incidence cardiovasculaire, l’hyperandrogénie, l’infertilité et les complications gestationnelles telles que le diabète gestationnel, l’hypertension artérielle gravidique jusqu’à la prééclampsie, et la mortalité prénatale. Une prise en charge pluridisciplinaire est donc recommandée. Les recherches scientifiques se poursuivent pour mieux définir l’étiologie et les implications à long terme de cette pathologie complexe.