Auteur Morcel K.

Service de Gynécologie-Obstétrique et Médecine de la reproduction, CHRU Brest, hôpital Morvan, BREST.

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L’endométriose se définit comme la présence de tissu endométrial en dehors de l’utérus. Cette pathologie est fréquente (environ 10 à 15 % des femmes en âge de procréer). Il s’agit d’une pathologie estrogénodépendante, reposant essentiellement sur une greffe de cellules souches endométriales, aggravée par le reflux menstruel.
L’interrogatoire et l’examen clinique sont primordiaux pour suspecter le diagnostic, qui pourra faire appel à des examens complémentaires (échographie, IRM). Le dépistage actuel fait appel à des panels de biomarqueurs (cytokines, microARN) ou à des algorithmes dans le but de diminuer le retard diagnostique, évalué à 8 ans en France.
La mise en place de réseaux de soins (comme Endobreizh en Bretagne) conduira les femmes et les médecins à mieux connaître cette maladie pour mieux la diagnostiquer et la traiter. Il nous semble donc que l’endométriose est encore largement sous-diagnostiquée.

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Les limites cliniques ou biologiques pour la prise en charge des couples en assistance médicale à la procréation (AMP) sont très rares, tant pour la femme que pour l’homme. En effet, une insuffisance ovarienne prématurée peut être corrigée par le recours à un don d’ovocytes, une greffe ovarienne ou l’utilisation d’ovocytes cryopréservés. Chez l’homme, une azoospermie définitive fera appel à un don de spermatozoïdes et demain à une greffe de tissu testiculaire.
L’avenir sera peut-être l’haploïdisation des cellules souches embryonnaires ou des cellules somatiques afin d’obtenir des gamètes féminins ou masculins. La greffe utérine (ou la gestation pour autrui à l’étranger) permet déjà de subvenir à un défaut d’implantation embryonnaire.
Les contre-indications à la grossesse en AMP sont les mêmes que lors des grossesses spontanées.