Auteur Ayoubi J.-M.

Service de Gynécologie-Obstétrique
et Médecine de la Reproduction,
Hôpital Foch, SURESNES.

Revues générales
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La transplantation utérine (TU) est le premier traitement proposé pour traiter les facteurs utérins absolus d’infertilité. C’est également la première transplantation d’organe de nature transitoire – pour la durée de 1 à 2 grossesses – proposée pour une indication non vitale : la capacité de porter un enfant et de lui donner naissance.
Si la TU est toujours à l’étape expérimentale, aujourd’hui plus de 70 greffes ont été réalisées dans le monde et 30 enfants sont nés en bonne santé [1]. La première en France a été réalisée par notre équipe à l’hôpital Foch de Suresnes en 2019 [2]. Elle a permis la naissance d’une petite fille en bonne santé en 2021.

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La chirurgie robotique est un bouleversement comparable à l’arrivée de la cœlioscopie. Elle permet de réaliser des chirurgies délicates par voie mini-invasive avec la facilité de la laparotomie grâce notamment à des instruments micro-articulés.
Sa place en chirurgie gynécologique semble particulièrement intéressante dans la chirurgie carcinologique et pour les patientes obèses. Les limites restent le coût et l’accessibilité des machines, encore trop peu répandues dans nos blocs opératoires.
Les études prospectives randomisées de bonne qualité demeurant insuffisantes pour répondre à toutes les questions concernant la place de la robotique en gynécologie.

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La robotique en chirurgie pelvienne bénigne est actuellement en début d’évaluation mais également en plein essor. Elle est utilisée dans les hystérectomies pour pathologie bénigne, la chirurgie de l’infertilité et celle du prolapsus principalement.
La chirurgie robotique permet de diminuer les pertes sanguines et la durée d’hospitalisation pour toutes les interventions en chirurgie pelvienne bénigne, mais au prix d’une durée opératoire plus longue et d’un coût global plus important. Il n’y a pas de différences en termes de complications pour la plupart des interventions. L’apport de la vision en trois dimensions, d’une dextérité et d’une précision, permet une dissection minutieuse dans la chirurgie tubaire en particulier.
La chirurgie robotique est un apport qui peut être précieux, mais qui reste d’un coût élevé.