Auteur Bry-Gauillard H.

CHU Bicêtre, LE KREMLIN-BICÊTRE, Service de Médecine de la reproduction, CHIC CRÉTEIL.

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L’hypogonadisme hypogonadotrope doit être exploré afin d’en déterminer l’étiologie pour adapter la prise en charge. Avant toute induction de l’ovulation, il faut vérifier que la perméabilité tubaire et le spermogramme sont compatibles avec une fécondation in vivo. Deux étiologies fréquentes d’anovulation par hypogonadisme hypogonadotrope sont facilement traitables : l’hyperprolactinémie à l’aide d’un agoniste dopaminergique permettant la restauration de l’ovulation rapidement et l’aménorrhée hypothalamique pour laquelle la pompe à GnRH est très efficace si les mesures hygiéno-­diététiques sont insuffisantes.
Les gonadotrophines restent précieuses dans les déficits hypophysaires, en cas d’échec de la pompe ou en cas de besoin d’AMP lourde, mais de maniement parfois délicat surtout dans l’induction de l’ovulation simple où le but est l’obtention d’un seul follicule dominant. Dans ce cadre particulier, elle devra être faite par des professionnels aguerris. Le pronostic sur les issues de grossesses reste dans l’ensemble excellent.

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L’insuffisance ovarienne primitive dans sa forme occulte et débutante est un challenge pour le médecin qui devra dépister les formes particulières, prescrire un bilan étiologique adapté et donner les informations appropriées, non seulement en cas de désir de grossesse mais aussi sur le suivi à long terme.
Quelques étiologies développées dans cet article sont à reconnaître et à dépister pour adapter la prise en charge.