Auteur Dray G.

Service de procréation médicalement assistée, Maternité des Bluets, PARIS.

Revues générales
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Les critères de Rotterdam publiés en 2003 sont encore présents dans les diverses publications actuelles sur le diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Cependant, de nombreux articles les remettent en question, essayant de retrouver des critères échographiques ou biologiques moins subjectifs ou difficiles à rechercher pour le praticien. Les recommandations récentes de 2018 semblent finalement approuver ces critères, parfois un peu revisités, dans le diagnostic du SOPK, mais à prendre avec prudence, notamment chez les jeunes filles.

Revues générales
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Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et l’hyperprolactinémie présentent une symptomatologie proche, notamment dans le cadre d’une éventuelle infertilité (anovulation, dysovulation). Ces deux pathologies ont parfois conduit à des erreurs diagnostiques ou amalgames. Cependant, lorsque nous faisons la revue de la littérature de ces deux pathologies endocriniennes, elles ne semblent pas franchement liées.

Revues générales
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Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est fréquemment rencontré en gynécologie. Sa physiopathologie est complexe et de nombreuses théories ont été proposées dans le temps.
Le SOPK peut être responsable d’infertilité et requiert une prise en charge pluridisciplinaire. Différents traitements sont envisageables, ils doivent tous être monitorés. Les complications fréquemment rencontrées en médecine de la reproduction sont le syndrome d’hyperstimulation et les grossesses multiples.

Analyse bibliographique
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La prématurité concerne 11,39 % des grossesses aux ÉtatsUnis. Elle est la principale responsable de morbi-mortalité néonatale. Les patientes enceintes singleton ayant un col dilaté avec des membranes exposées au 2e trimestre ont un risque d’accouchement prématuré de 90 %. Les options thérapeutiques sont limitées. En effet, le repos strict au lit n’est pas prouvé dans ces situations. Il semble même plutôt délétère avec une augmentation des thromboses veineuses profondes et embolie pulmonaire, responsables aussi d’accouchement prématuré. Le cerclage reste le traitement proposé en première intention entre 14 et 24 semaines d’aménorrhée (SA), réduisant ainsi le risque d’accouchement prématuré de 70 % avant 28 SA et de 64 % avant 32 SA. Cependant, il présente des risques comme la rupture prématurée des membranes, des saignements par déchirure cervicale et enfin des chorioamniotites.

Revues générales
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L’incontinence urinaire par hyperactivité vésicale représente 17 % de l’incontinence urinaire chez la femme en France. Le traitement de première intention de l’hyperactivité vésicale repose sur les règles hygiéno-diététiques, la rééducation et les anticholinergiques.
L’injection de toxine botulique en intradétrusorien est une alternative, peu invasive et facilement reproductible, à proposer aux patientes réfractaires aux traitements anticholinergiques et/ou ASA 4. De plus, les complications sont rares et pour la plupart réversibles, avec des résultats concluants sur la qualité de vie de ces femmes.