Auteur Douchet G.

Sénopôle Saint-Louis, PARIS.

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Les signatures génomiques sont devenues en quelques années un outil indispensable dans la prise en charge des cancers du sein au stade précoce exprimant les récepteurs hormonaux et sans surexpression de HER2. Elles peuvent être considérées comme un biomarqueur permettant, selon la mesure de l’expression d’une sélection de gènes, de déterminer un risque de rechute voire d’évaluer le bénéfice de la chimiothérapie adjuvante. Elles sont utilisées en complément des critères classiques cliniques et anatomopathologiques afin de guider l’indication de chimiothérapie adjuvante après un traitement chirurgical.
Les principales signatures utilisées à ce jour sont Mammaprint, Oncotype Dx, Prosigna/PAM50 et Endopredict.

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L’hormonothérapie, plus vieux traitement médical des cancers du sein RH+, est en pleine évolution. Des études récentes ont relancé l’intérêt de l’hormonothérapie de longue durée (10 ans) pour certaines patientes à plus haut risque de rechute.
De même, la place de la suppression ovarienne chez les patientes non ménopausées est à discuter, notamment chez les femmes jeunes avec une tumeur à haut risque de rechute et qui restent réglées après une chimiothérapie.
En situation métastatique, l’hormonothérapie associée aux anti-CDK4/6 a permis une nette amélioration du temps sans progression en retardant le moment de la chimiothérapie. L’efficacité de ces associations a permis que des essais débutent en situation adjuvante et néo-adjuvante.
Des études sont en cours sur les mécanismes de résistance à l’hormonothérapie, notamment sur les mutations du gène du récepteur des estrogènes ESR1.