Auteur Korb D.

Service de Gynécologie-Obstétrique, Hôpital Robert-Debré, PARIS.

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Les résultats du 6e rapport de l’Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM), qui positionnent les décès par suicide en deuxième cause de mortalité maternelle, ont ouvert une réflexion autour des pratiques dans les services de gynécologie-obstétrique, donnant une place essentielle à la santé mentale maternelle et infantile. Du fait de son caractère évitable dans 90 % des cas, une optimisation de l’organisation des soins semble nécessaire.
Les grossesses chez les femmes présentant des troubles psychiatriques et/ou des vulnérabilités psychosociales entraînent des risques obstétricaux et pédiatriques augmentés. Ces grossesses sont donc dites “à risque” (obstétrical, pédiatrique et psychiatrique), c’est pourquoi il faut penser l’évaluation de l’état de santé de la femme enceinte dans sa globalité.

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La césarienne est l’une des interventions chirurgicales les plus fréquemment réalisées et les techniques opératoires sont très nombreuses.
Nous avons analysé les données de la littérature afin de savoir si une technique était associée à une augmentation du risque de morbidité maternelle. L’incision de Cohen semble réduire le risque de morbidité maternelle à court terme comparativement à l’incision de Pfannenstiel. Concernant les autres techniques (extériorisation de l’utérus, fermeture en un plan de l’hystérotomie, fermeture du péritoine, fermeture sous-cutanée et cutanée), aucune n’est associée à une réduction du risque de morbidité maternelle à court terme.
Les complications maternelles à long terme (comme le risque d’adhérence, de rupture utérine) restent à évaluer par des études de qualité méthodologique solide. Chaque opérateur peut donc réaliser une césarienne selon ses habitudes et ses préférences.