Auteur Solano C.

Hôpital Cochin et Centre Pluralis, PARIS.

Revues générales
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La sexologie et, plus largement, la sexualité de nos patients conserve de larges parts d’ombres, peu d’études étant lancées sur ce sujet. Les médecins manquent d’information, et pourtant ils sont bien placés pour parler de cette santé sexuelle définie par l’OMS. Beaucoup d’idées reçues sont à rectifier auprès de nos patients. Par exemple l’éjaculation féminine existe, et correspond à une vidange orgasmique de la vessie.
La masturbation a été expérimentée par plus de la moitié des hommes et des femmes, mais n’est une pratique fréquente que chez une assez large minorité. Près de la moitié des femmes se plaignent d’un désir sexuel hypoactif (DSH), au point que l’on peut se demander si le désir idéal, tel qu’il est fantasmé par les femmes, n’est pas un leurre. Et l’orgasme coïtal féminin n’est connu que d’une femme sur 3.