Auteur C. Hinault-Boyer

Université Nice Côte d’Azur, Inserm U1065, C3M (Centre méditerranéen de médecine moléculaire), équipe 5 “Cancer, Métabolisme et Environnement”, NICE. Université Nice Côte d’Azur, laboratoire d’hormonologie, hôpital Pasteur, CHU, NICE.

Revues générales Perturbateurs endocriniens et grossesse
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Les perturbateurs endocriniens ont littéralement envahi notre quotidien. Capables d’interférer avec les systèmes de régulation hormonale et d’induire des effets délétères sur notre santé, leur impact sanitaire semble d’autant plus préoccupant dans la période clé de vulnérabilité des mille premiers jours de vie.
Si les données sur la santé des futurs enfants sont assez fournies (malformations génitales, anomalies du développement neuro-cognitif, troubles métaboliques et cancers hormono-dépendants à plus long terme), la patiente gestante exposée aux perturbateurs endocriniens est également plus à risque de développer une hypertension gravidique ou un diabète gestationnel, avec un surrisque de prématurité. Il est donc primordial que le clinicien puisse fournir des messages clairs à ses patientes, de manière à limiter au maximum leur exposition et ainsi espérer diminuer les effets néfastes de ces molécules à court et long terme.