Auteur Carpentier C.

Centre hospitalier, MARNELAVALLÉE. 
Cabinet libéral, THORIGNYSURMARNE.

Revues générales
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Le cancer du col utérin est un cancer parfaitement évitable grâce à la prévention primaire par la vaccination et accessible à la prévention secondaire par le dépistage. De nombreux cas sont cependant diagnostiqués chaque année malgré un dépistage actuellement basé sur la cytologie. Les cas qui échappent à ce dépistage sont dus, d’une part, à une couverture insuffisante de la population et, d’autre part, à une sélection pas assez pertinente des frottis suspects de bas grade à adresser d’emblée en colposcopie.
Pour mieux cibler les frottis de bas grade pouvant déjà cacher un CIN2+, différentes études ont été réalisées. Le triage de ces frottis par l’utilisation des biomarqueurs P16 et Ki-67 est une possibilité, mais surtout l’apport du test HPV (Human papillomavirus) avec un génotypage 16/18 en dépistage primaire permet de référer en colposcopie des patientes qui ne l’auraient pas été par le dépistage cytologique actuel.