Auteur Derreumaux B.-F.

Cabinet de Gynécologie, PARIS.

Revues générales
0

Codifiés par l’HAS, les traitements classiques de l’endométriose, médicaux et/ou chirurgicaux sont plus souvent suspensifs que curatifs. La complexité de cette affection et ses composantes multifactorielles nécessitent une prise en charge plus large et plus globale de la personne malade dont la souffrance ne peut être réduite à l’organique.
Des centres spécialisés ou dédiés peuvent proposer, parallèlement aux thérapeutiques agréées, des soins complémentaires ou alternatifs dont l’efficacité, non dénuée de résultats, peut compléter les traitements classiques ou servir de relai à la suite des protocoles classiques.
Aucune des techniques présentées dans cet article n’a la capacité de guérir l’endométriose. Leur conseil, néanmoins, peut aider à atténuer les souffrances physiques et psychiques des patientes et les orienter vers une prise en charge active et consciente de cette affection dont les conséquences sont complexes et souvent subtiles.

Revues générales
0

Le traitement médical de l’endométriose a été simplifié et codifié par les dernières recommandations de l’HAS et du CNGOF. Le traitement médical de 1re intention concerne les pathologies douloureuses et/ou handicapantes. Il associe l’hormonothérapie (estroprogestatifs, stérilet) aux AINS et antalgiques pour une durée prolongée après bilan, évaluation des risques thromboemboliques et prise en compte des effets secondaires dont il sera nécessaire d’informer les patientes.
Le traitement médical de 2e intention recommande les microprogestatifs en continu après essai infructueux d’une contraception estroprogestative ou du DIU pendant 6 mois, ou en cas de non-indication du 1er schéma.
Les nouveaux traitements n’ont pas apporté suffisamment de preuves de leur efficacité pour être recommandés. Des traitements adjuvants peuvent être proposés pour améliorer les conditions de vie de ces patientes et proposer une prise en charge globale de chacune dans le cadre d’une équipe pluri­disciplinaire, regroupant des compétences complémentaires pour soigner les souffrances physiques et psycho­logiques de ces personnes.

Revues générales
0

Depuis quelques années, on observe un intérêt particulier et nouveau pour les endométrioses, dont les principales manifestations sont des algies importantes et des troubles de la fertilité.
Ces problèmes peuvent avoir un retentissement important sur l’activité professionnelle des femmes, d’autant plus qu’il semblerait que ces pathologies les exposent plus fortement aux risques psycho­sociaux (RPS) dans les entreprises et à certains dysfonctionnements immunitaires.
Quelques questions suffisent pour les suspecter au cours de toute visite médicale.

Revues générales
0

Connue depuis longtemps, l’endométriose présente la particularité d’atteindre plus de 10 % de la population féminine en activité hormonale, d’être indépendante des races et des continents, et de continuer à être redoutée pour ses manifestations douloureuses et ses menaces pour la fertilité des femmes.
Des campagnes de sensibilisation récentes, relayées par des associations de malades, soutenues par les professionnels et renforcées par les progrès de la recherche médicale spécialisée, soulignent l’intérêt et l’importance d’en faire le diagnostic au plus tôt. La connaissance de quelques notions simples et fondamentales peut en faciliter l’application dès le premier examen médical d’une adolescente ou d’une jeune femme.