Auteur Benachi A.

Service de Gynécologie-Obstétrique, Hôpital Antoine-Béclère, AP-HP, Université Paris-Sud, Clamart.

Revues générales
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Le dépistage de la trisomie 21 a considérablement évolué depuis quelques années. L’arrêté de 2009 a permis l’accès à un dépistage combiné au 1er trimestre pour toutes les patientes qui le souhaitent. Néanmoins, cette technique présente un taux de faux positifs non négligeable, avec pour conséquence des fausses couches pour des fœtus exempts de trisomie 21.
Le développement des méthodes de dépistage prénatal non invasif modifie les pratiques actuelles du dépistage, en permettant de réduire de façon drastique le nombre de prélèvements invasifs chez les patientes à risque à l’issue du dépistage conventionnel. Toutefois, il ne s’agit pas d’un caryotype et ses indications sont donc à l’heure actuelle limitées. Par ailleurs, ses performances en population générale restent encore à préciser et ne permettent pas, pour le moment, de le proposer à l’ensemble des patientes en dépistage primaire.

Revues générales
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Le diagnostic préimplantatoire (DPI) consiste en l’analyse génétique d’une ou deux cellules embryonnaires (blastomères) prélevées sur des embryons âgés de 3 à 5 jours, issus de la fécondation in vitro. Ce diagnostic est réservé à des couples ayant un risque identifié de transmettre une maladie génétique ou chromosomique grave et incurable. C’est une alternative aux techniques classiques de diagnostic prénatal (prélèvement de villosités choriales, amniocentèse).
Le DPI offre aux couples à risque de transmettre une maladie génétique ou chromosomique d’une particulière gravité d’avoir un enfant indemne de cette maladie, et leur évite l’épreuve d’une interruption médicale de grossesse, puisque seuls les embryons sains sont transférés.