Auteur Bachelot A.

Service d’Endocrinologie et Médecine de la reproduction, IE3M, Centre de référence des maladies endocriniennes rares de la croissance et du développement, Centre de maladies gynécologiques rares, Institute of Cardiometabolism and Nutrition, ICAN, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Sorbonne Université, PARIS.

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L’obésité intervient, à de multiples niveaux, sur les fonctions de reproduction féminines. Les couples obèses ont moins de chances d’obtenir une grossesse après l’aide médicale à la procréation (AMP). La perte de poids est associée à une amélioration de la fertilité. Néanmoins, elle implique de différer la prise en charge du couple infertile et doit donc être justifiée soit par son action sur l’amélioration de la fertilité spontanée ou des chances de grossesse après AMP, soit sur l’amélioration des comorbidités présentes. Les indications de prise en charge doivent par conséquent être discutées de façon multidisciplinaire et tôt dans le parcours de la patiente.

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L’insuffisance ovarienne prématurée (IOP) est une anomalie ovarienne primitive ou secondaire. Elle se caractérise par une déplétion folliculaire (primaire ou secondaire) ou par un blocage de la maturation folliculaire. C’est une maladie affectant approximativement 1 % des femmes à 40 ans dont l’étiologie demeure indéterminée dans la majorité des cas.
Sur le plan diagnostique, les patientes avec une IOP peuvent présenter une infertilité primaire ou secondaire et/ou syndrome climatérique : sécheresse vaginale, bouffées de chaleur, anxiété. L’IOP se définit sur le plan hormonal par une élévation des gonadotrophines (LH et FSH) associée à des taux bas d’estradiol et des peptides gonadiques effondrés.
La déplétion hormonale estrogénique aurait des effets indésirables, cardiovasculaires, métaboliques, neuropsychiques et osseux, menant notamment à une ostéoporose précoce, d’où l’importance d’un traitement hormonal substitutif chez ces femmes jeunes.