Comment diagnostiquer et traiter le syndrome des ovaires polykystiques en 2025 ?

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Comment affirmer le diagnostic de SOPK en 2025 ?

Le diagnostic du SOPK repose sur les critères de Rotterdam dont les recommandations ont été mises à jour en 2023, associant au moins deux critères parmi les trois suivants :

  •  un trouble du cycle de type spanioménorrhée ou aménorrhée (< 21jours ou > 45 jours) ;
  •  une hyperandrogénie clinique ou biologique ;
  •  des ovaires polykystiques à l’échographie par voie endovaginale (> 20 follicules de 2-9 mm sur au moins un ovaire) ou un dosage de l’hormone antimüllérienne (AMH) élevé [1].

La nouveauté réside dans la possibilité d’affirmer le critère d’augmentation de réserve ovarienne par un dosage sanguin de l’AMH, sans qu’un seuil minimal soit établi, il revient à chaque service de définir un seuil.

Attention, le diagnostic de SOPK doit être posé avec précaution. Premièrement, il est important de souligner qu’un SOPK ne peut être affirmé que plus de huit ans post-ménarche. En effet, chez les jeunes adolescentes, l’importance de la réserve folliculaire (souvent surestimée en l’absence de seuil de comptage folliculaire à l’échographie (CFA) ou biologique (AMH)), la fréquence des troubles du cycle en début de vie génitale, mais également l’absence de seuil validé pour affirmer une hyperandrogénie biologique, pourraient mener à des diagnostics par excès dans cette tranche d’âge.

Par ailleurs, ce diagnostic ne pourra être affirmé qu’après avoir obligatoirement éliminé les autres causes de troubles du[...]

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À propos des auteurs

Service de médecine de la reproduction et préservation de fertilité, hôpital Jean Verdier. Université Sorbonne Paris Nord, APHP, BONDY

Service de Médecine de la reproduction et préservation de la fertilité, Hôpital Jean Verdier, BONDY.