La périménopause est une période de transition qui entoure les dernières années de la vie reproductive des femmes. Elle débute avec l’apparition d’une irrégularité ou d’un raccourcissement des cycles et se termine une année après les dernières règles, laissant place à la ménopause. L’âge moyen de survenue de la périménopause est de 47 ans [1]. Sa durée est variable et est en moyenne de 4 ans. Le diagnostic de périménopause est clinique. Chez une femme de plus de 40 ans, il est évoqué devant l’association d’un raccourcissement de la durée des cycles ou d’une alternance de cycles courts et de cycles longs, et de signes cliniques d’hyper- puis d’hypoestrogénie. En effet, la périménopause est marquée par des bouleversements hormonaux et comprend deux phases successives [2-4] :

>>> La première phase correspond au raccourcissement des cycles, secondaire à la diminution quantitative et qualitative du stock folliculaire ovarien. Il en résulte une altération du recrutement et de la dominance folliculaire, diminuant la qualité des ovulations. Les cellules de la granulosa sont de moins en moins sensibles à la FSH et la maturation folliculaire normale apparaît plus difficile. Les femmes se retrouvent alors dans une période d’hyperestrogénie relative.

>>> La seconde phase correspond à une alternance entre hypofonctionnement et hyperfonctionnement ovarien. Les follicules deviennent de plus en plus résistants aux gonadotrophines, mais certains conservent une sensibilité à la FSH. On observe alors des cycles plus ou moins longs, selon que la maturation folliculaire est complète ou non, ainsi qu’un climat volontiers hypoestrogénique [5].

Toutes ces modifications hormonales induisent une diminution de la fertilité au fur et à mesure que la patiente se rapproche de la ménopause. Par ailleurs, du fait du climat d’hyperestrogénie relative présent en début de périménopause, des pathologies gynécologiques[...]

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