Endométriose et contraception

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Prévalence

L’endométriose est une pathologie responsable de douleurs pelviennes chroniques, de dysménorrhées et d’infertilité qui toucherait 10 % des femmes en âge de procréer dans le monde entier [1]. Sa prévalence réelle est néanmoins difficile à déterminer, car elle varie selon que le diagnostic est porté en imagerie, en cœlioscopie exploratrice ou en anatomopathologie et dépend également des populations considérées (femmes symptomatiques, infertiles, population générale, etc.). La plupart des données de prévalence résultent d’études menées par cœlioscopie exploratrice. Ainsi, on estime la prévalence de l’endométriose entre 2 à 11 % chez les femmes asymptomatiques, 5 à 50 % chez les femmes infertiles et 5 à 21 % chez les femmes hospitalisées pour des douleurs pelviennes [2].

Chez les adolescentes, les dysménorrhées sont très fréquentes (50 à 70 % selon les études) [3]. Porter le diagnostic d’endométriose chez l’adolescente est difficile à cause de l’impossibilité fréquente de réaliser une échographie endovaginale, mais aussi de la fréquence plus importante des endométrioses de stade I, rendant l’IRM moins sensible. Néanmoins, on estime que l’endométriose explique environ 75 % des dysménorrhées résistantes aux traitements usuels (sur des données de cœlioscopies exploratrices) [4].

Clinique et physiopathologie

L’endométriose est définie par la présence de glandes ou de stroma endométrial estrogéno-dépendant en dehors[...]

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À propos de l’auteur

Service de Gynécologie-obstétrique, Hôpital Robert-Debré, PARIS.