La promotion d’une activité physique (AP) régulière devient un sujet d’intérêt de plus en plus présent dans les préoccupations des médecins, toutes spécialités confondues. L’AP est préconisée pour le maintien d’une bonne condition physique, elle intervient dans la prévention primaire, secondaire et tertiaire de nombreuses maladies chroniques : pathologies cardiovasculaires, cancers, diabète, pathologies respiratoires, maladies neurologiques, santé mentale.

Durant la grossesse, l’AP est surtout recommandée en vue d’une réduction du risque de prise de poids excessive ou du diabète gestationnel et, en post-partum, en vue de limiter une dépression. Mais l’AP a de nombreux effets bénéfiques sur la santé des femmes enceintes, du fœtus et du nouveau-né avec des risques mesurés faibles. Elle doit être encouragée, surveillée, adaptée à l’âge, à l’activité, aux habitudes sportives et aux éventuelles pathologies antérieures à la grossesse. Elle devrait être de plus en plus prescrite par les médecins, en tenant compte de certaines spécificités liées à cet état.

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