- Définitions
- Étiologies de l’insuffisance ovarienne prématurée
- 1. Les causes génétiques
- 2. Les causes acquises
- Prise en charge en cas de désir de grossesse
- 1. Réserve ovarienne basse
- 2. Insuffisance ovarienne prématurée
- Prévention
- 1. Le dépistage systématique de l’insuffisance ovarienne débutante
- 2. La préservation de la fertilité [14]
- Voies de recherche
Définitions
Les endocrinologues [1] distinguent deux situations :
>>> La réserve ovarienne basse, caractérisée par :
– une accélération des cycles qui raccourcissent, passant de 28-30 jours à 21-25 jours ;
– une réduction du volume des ovaires et du nombre de follicules antraux visibles à l’échographie vaginale le 3e jour du cycle ;
– une diminution du taux d’AMH plasmatique ;
– une FSH plasmatique encore peu ou pas élevée ;
– une infertilité primaire ou secondaire fréquente ;
– une réponse le plus souvent insuffisante à la stimulation ovarienne.
>>> L’insuffisance ovarienne prématurée ou anovulation OMS III, définie par l’ESHRE comme la survenue avant 40 ans, soit deux déviations standard en dessous de l’âge physiologique moyen de la ménopause (51 ans) :
– d’une aménorrhée ou spanioménorrhée depuis plus de 4 à 6 mois ;
– avec FSH > 25 mUI/L et estradiol plasmatique bas, pouvant s’accompagner de bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, insomnie, fatigue, troubles de l’humeur et de la sexualité.
Sa prévalence est faible et stable au cours des dernières décennies :
– 1 à 2 % des femmes avant 40 ans ;
– 1/1 000 des femmes avant 30 ans ;
– 1/10 000 des femmes avant 20 ans.
Étiologies de l’insuffisance ovarienne prématurée
1. Les causes génétiques
Elles sont de deux types :
- Anomalies du caryotype
>>>[...]
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