Les fibromes (également appelés léiomyomes ou myomes) sont les tumeurs bénignes de l’utérus les plus fréquentes [1]. Ce sont des tumeurs monoclonales développées aux dépens du muscle lisse utérin. Les fibromes surviennent chez 50-60 % des femmes et entraînent une morbidité chez 30 % des patientes du fait de saignements anormaux (pouvant conduire à l’anémie), de douleur ou pesanteur pelvienne. Ils peuvent engendrer une infertilité ou des complications obstétricales.

Parmi les facteurs de risque identifiés, l’âge de la patiente et l’origine ethnique (afro-américaine) semblent jouer un rôle important dans la survenue des fibromes. L’âge jeune à la ménarche est un facteur de risque de développer des fibromes, tandis que les grossesses semblent avoir un effet protecteur [2]. Certaines altérations génétiques ont été associées à la survenue de cette pathologie [3, 4]. Des associations ont également été décrites entre l’obésité, l’hypertension artérielle, la consommation d’alcool, de café et le risque de développer des fibromes (fig. 1).

Le diagnostic de fibrome est suspecté à l’examen clinique qui pourra révéler un utérus augmenté de taille ou une masse pelvienne. L’échographie pelvienne est alors l’examen de référence pour confirmer le diagnostic. La sonohystérographie ou l’hystéroscopie diagnostique peuvent être utiles pour l’exploration des myomes sous-muqueux. L’hystéroscopie diagnostique peut aussi permettre la réalisation de biopsies endométriales en cas d’hyperplasie endométriale associée. L’IRM[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.