- Traitements spécifiques de certaines étiologies de déficit gonadotrope
- 1. Les hyperprolactinémies
- 2. Les aménorrhées hypothalamiques
- Induction de l’ovulation dans les autres déficits gonadotropes avec prolactine normale
- Stimulation de l’ovulation dans le cadre d’une AMP lourde de type FIV/ICSI
- Conclusion
L’hypogonadisme hypogonadotrope correspond à un déficit ou un dysfonctionnement des gonadotrophines, et se traduit le plus souvent par une aménorrhée primaire dans les cas d’hypogonadisme congénitaux [1] ou secondaire dans les cas d’hypogonadisme acquis. Il peut aussi être révélé par une spanioménorrhée dans les hypogonadismes partiels. L’exploration hormonale retrouve classiquement des taux de LH et de FSH normaux ou bas associés à un taux d’estradiol diminué.
La prise en charge de l’infertilité dans ce cadre dépend, d’une part, de l’étiologie de l’hypogonadisme, d’autre part, des facteurs d’hypofertilité éventuellement associés qu’il faudra systématiquement rechercher avant d’induire l’ovulation.
Traitements spécifiques de certaines étiologies de déficit gonadotrope
1. Les hyperprolactinémies
L’anovulation peut être secondaire à une hyperprolactinémie qui sera recherchée systématiquement du fait de sa fréquence. En effet, l’hyperprolactinémie est responsable de 20 % des anovulations et constitue donc une cause majeure d’aménorrhée avec ou sans galactorrhée. L’hyperprolactinémie entraîne un déficit gonadotrope par inhibition de la sécrétion de GnRH hypothalamique. Cependant, le diagnostic positif d’hyperprolactinémie doit reposer sur un dosage de la prolactine de bonne qualité reconnaissant le moins possible les macroagrégats de prolactine responsables de fausse hyperprolactinémie ne nécessitant pas d’investigation ni de traitement (macroprolactine à rechercher si cycle régulier en particulier, par précipitation sur PEG).
Le traitement de 1re intention des adénomes à prolactine repose sur l’utilisation des agonistes dopaminergiques qui permet la baisse de la prolactine dès la 2e semaine de traitement et le rétablissement du cycle ovulatoire dans plus de 70 % des cas.[...]
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