- Les rythmes biologiques, propriétés fondamentales du vivant
- 1. La coordination
- 2. La synchronisation
- Les rythmes sont génétiques, les rythmes circadiens ont des bases moléculaires
- La coordination des rythmes : une horloge centrale
- Le NSC donne le tempo à l’ensemble de l’organisme
- Plusieurs horloges ?
- L’intestin
- La gratification
- La maladie comme désynchronisation
- 1. Altération des stimuli externes
- 2. Perte de coordination, perte de relation de phase entre synchroniseurs
- Vivre sans synchronisateurs ?
- Conclusion
Tous les organismes, depuis les unicellulaires jusqu’à l’être humain, présentent des oscillations rythmiques, prédictibles et mesurables. Selon cette nouvelle approche, la santé réside dans le fait de pouvoir conserver cette organisation rythmique en phase avec le milieu : la valeur moyenne a perdu son intérêt.
Les rythmes biologiques, propriétés fondamentales du vivant
Comme de nombreux animaux, végétaux, champignons et bactéries, l’Homme possède une structure rythmique qui lui permet de maintenir et d’ajuster de façon très précise les rythmes de ses fonctions biologiques à ceux de l’univers [1]. La persistance de ces rythmes en conditions d’isolement sur une période proche de 24 heures les définit comme circadiens (du latin circa dies, jour). Il existe néanmoins d’autres rythmes dont la durée est différente : 1 an, 4 ans, 10 ans, 21 ans… D’autres, comme par exemple la sécrétion pulsatile de certaines hormones, se mesurent en heures et en secondes. Il semble cependant que le rythme de base – c’est-à-dire celui retrouvé chez les organismes unicellulaires, chez le fœtus ou encore lors du renouveau cellulaire des greffes – soit celui de 7 jours [2].
Nous n’aborderons[...]
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