Stimulation ovarienne : quoi de neuf ?

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L’objectif principal de la stimulation ovarienne en vue d’une fécondation in vitro (FIV) est d’initier et soutenir artificiellement la croissance des follicules sélectionnables (classe 5) jusqu’au stade pré-ovulatoire (entre 16 et 22 mm). L’utilisation de FSH (Follicle-Stimulating Hormone) associée ou non à de la LH (Luteinizing Hormone) est nécessaire dans ce but. La stimulation a pour effet de reproduire l’élévation intercyclique de la FSH dans un premier temps, puis de la prolonger afin de maintenir la croissance des follicules sélectionnables ainsi recrutés. Enfin, le déclenchement de l’ovulation par administration d’hCG (Human Chorionic Gonadotrophin) ou d’agoniste de la GnRH (Gonadotropin- Releasing Hormone) vise à reproduire la décharge ovulante de LH.

L’obtention d’un nombre maximal de follicules matures en fin de stimulation est nécessaire pour espérer recueillir un nombre d’ovocytes et donc d’embryons suffisant afin de pouvoir sélectionner le ou les embryons ayant le meilleur potentiel pour le transfert embryonnaire.

Quels sont les principaux effets secondaires de la stimulation ovarienne en vue d’une FIV ?

L’hyperstimulation ovarienne secondaire aux injections de gonadotrophines est recherchée en FIV. Cependant, elle a également pour principales conséquences deux effets négatifs, sujets de recherche au cœur de l’actualité depuis quelques années.

>>> En effet, le principal risque est que l’hyperstimulation ovarienne devienne non contrôlée, complication iatrogène redoutée car pouvant engager le pronostic vital. De nombreux facteurs de risque avant et en cours[...]

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À propos de l’auteur

Service de Gynécologie-Obstétrique et médecine de reproduction, Hôpital Foch, SURESNES.