Syndrome des ovaires polykystiques et infertilité

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Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est fréquent puisqu’il affecte de 5 à 10 % de la population féminine. Il donne donc lieu à de nombreuses consultations gynécologiques, dans le cadre de cycles irréguliers – à type de spanioménorrhée ou d’aménorrhée secondaire le plus souvent – mais aussi dans le cadre d’une infertilité. C’est pourquoi nous devons avoir à l’esprit quelques notions essentielles du SOPK et de leur prise en charge, qui s’avère multidisciplinaire.

Diagnostic

1. Consensus de Rotterdam

Devant un diagnostic difficile, le consensus de Rotterdam (2003) a défini plusieurs critères à retenir :

  • oligo-ovulation ou anovulation ;
  • hyperandrogénie clinique et/ou biologique ;
  • aspect échographique des ovaires lors de l’échographie pelvienne : > 12 follicules de 2 à 9 mm sur chaque ovaire et/ou volumes ovariens > 10 mL.

Deux critères suffisent à poser le diagnostic de SOPK.

2. Clinique

Ce sont avant tout les signes d’hyperandrogénie : hirsutisme, acné, alopécie, élévation du taux de testostérone ou d’androstènédione.

3. Biologie

Les examens biologiques retrouvent une inversion du rapport LH/FSH (LH haute) et un taux d’hormone antimüllérienne (AMH) élevé lié au grand nombre de petits follicules antraux.

4. Diagnostics différentiels

Les deux principaux diagnostics différentiels[...]

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À propos de l’auteur

Service de procréation médicalement assistée, Maternité des Bluets, PARIS.