La césarienne est une des procédures chirurgicales les plus pratiquées. Elle fait l’objet de nombreuses variations techniques qui sont réalisées selon la situation clinique et la préférence de l’opérateur. Il paraît utile d’essayer de préciser les techniques associées à une moindre morbidité maternelle à court et à long terme à partir des données de la littérature qui, bien qu’abondante, ne fournit que des résultats limités.
Nous analyserons les données de la littérature des différents temps chirurgicaux de la césarienne abdominale afin que chaque opérateur puisse connaître les informations disponibles à ce jour sur la technique qu’il utilise.
Position de la patiente
Il est habituel d’associer au décubitus dorsal un roulis gauche de la table de 15° environ afin d’éviter la compression de la veine cave inférieure par l’utérus.
Une revue de la Cochrane datant de 2013 avait pour objectif d’étudier les complications maternelles et néonatales associées à la position de la patiente lors d’une césarienne [1]. Cette analyse a inclus
11 études. Il n’a pas été mis en évidence de différence significative entre :
– le décubitus dorsal strict et la tête surélevée dans la survenue d’une embolie gazeuse (RR : 0,85 [0,3-2,6]) ;
– la position latérale gauche, latérale droite ou déclive et la position horizontale dans la survenue d’épisodes hypotensifs (respectivement, RR [risque relatif] : 0,11 [0,01-1,94] ; RR : 1,25 [0,39-3,99] ;
RR : 0,85 [0,53-1,37] ; RR : 1,07 [0,81-1,42]) ;
– la position latérale gauche ou déclive par rapport à la position horizontale sur la pression systolique (DM [différence moyenne] : 2,70 [1,47-6,87] et DM : -3,00 [8,38-2,38] respectivement) ;[...]
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