Compte rendu rédigé par le Dr F. Trémollières
Centre de Ménopause, Hôpital Paule de Viguier, TOULOUSE
C’est dans le cadre du 7e congrès annuel du Groupe d’étude sur la ménopause et le vieillissement hormonal (GEMVI) que le laboratoire Pfizer a organisé un symposium consacré au syndrome génito-urinaire de la ménopause. Ce symposium a été présidé par C. Hocké (Bordeaux) et P. Lopès (Nantes).
Nous rapportons dans les lignes qui suivent les points forts des présentations de P. Lopès, B. Letombe (Lille) et G. André (Strasbourg).
Le syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM, ou GSM pour Genitourinary syndrome of menopause) correspond à la nouvelle terminologie de l’atrophie vulvo-vaginale (VVA) décidée en 2014 à l’issue d’une réunion de la North American Menopause Society (NAMS) et de l’International Society for the Study of Women’s Sexual Health (ISSWSH) [1]. Il comprend une collection de symptômes en rapport avec le vieillissement (pas forcément pathologiques) et des signes associés à la décroissance des estrogènes et autres stéroïdes (tableau I) :
– symptômes vulvo-vaginaux : sécheresse, brûlures, irritation ;
– symptômes sexuels : dyspareunie (par manque de lubrification) ;
– symptômes urinaires : dysurie, urgenturie, infections urinaires à répétition, prolapsus pelvien.
Ces symptômes ne sont pas toujours présents chez une même femme, ce qui ne remet pas en cause le diagnostic. L’évolution du SGUM est progressive et chronique, corrélée à l’âge, à l’ancienneté de la ménopause et à l’importance de la carence estrogénique. Le tabac, les traitements par anti-aromatase aggravent les symptômes vulvo-vaginaux et sont des pourvoyeurs du SGUM.
Réalité et perception du SGUM en postménopause
La prévalence du SGUM est très variable selon les études ; elle est souvent sous-estimée[...]
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