Infertilité inexpliquée : quelle  stratégie de prise en charge ?

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L’infertilité inexpliquée est un diagnostic d’exclusion : c’est l’absence de conception spontanée après un certain délai de rapports sexuels réguliers, malgré un bilan normal des facteurs de fertilité du couple : cavité utérine normale, trompes perméables, ovulation régulière et paramètres du sperme satisfaisants.

On peut en rapprocher l’infertilité mal expliquée, lorsque les examens ne montrent qu’une cause minime, dont la responsabilité à l’origine de l’infertilité est discutable : endométriose minime, polypes utérins de petite taille, endométrite purement hystéroscopique, anomalies légères et variables du spermogramme, excès de poids ou tabagisme modéré, cause psychogène supposée. Une situation fréquente est l’infertilité sans autre explication que l’âge de la femme, associée à une insuffisance ovarienne débutante habituelle pour l’âge [1].

Quelle est son incidence ?

Estimée autour de 15 % des couples infertiles (de 10 à 30 %), elle dépend de l’âge des deux partenaires, du délai d’infertilité, de la définition de rapports sexuels réguliers, de l’étendue du bilan réalisé et des critères de normalité -retenus.

Quand commencer le bilan ?

L’infertilité est classiquement définie par l’absence de grossesse après 2 ans de rapports réguliers sans contraception. Il est cependant recommandé actuellement de mettre en route le bilan d’infertilité :
– avant 35 ans après 1 an de rapports réguliers, la majorité des grossesses -survenant dans les 6 premiers mois ;
– dès 6 mois d’essais à partir de 35 ans ;
– immédiatement à[...]

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À propos de l’auteur

Service de Gynécologie-Obstétrique et  Médecine de la Reproduction,
Hôpital Tenon, PARIS.