En consultation de gynécologie en particulier et même dans d’autres spécialités qui ne paraissent pas en lien avec la sexualité, les patients osent de plus en plus poser des questions dans le champ de la sexologie. Or, nous ne sommes pas tous formés à répondre. Comment faire pour augmenter la qualité de la prise en charge des difficultés sexuelles ?
Comment parler plus facilement à nos patients de sexualité ?
>>> Parler de santé sexuelle et non de sexologie ou de vie sexuelle. Cela met la sexualité dans le champ de la médecine, ainsi notre patient se sent plus à l’aise et nous aussi. Une formule de question qui passe bien : “Et sur le plan de la santé sexuelle, votre traitement (ou votre fibrome ou autre pathologie) vous semble-t-il entraîner des difficultés ?”
>>> Ne pas hésiter à demander à un patient de prendre rendez-vous pour une difficulté sexuelle. S’il en parle sur le pas de la porte, on peut lui répondre : “C’est important, il nous faudrait un peu de temps pour aborder le sujet. Je ne peux pas vous conseiller de manière adaptée en 2 minutes.”
>>> Développer une panoplie de questions simples et faciles à poser. Pour mettre au point ces questions, il est bon d’éviter d’utiliser des verbes évoquant des actions sexuelles. Par exemple des verbes “bander, jouir, pénétrer, caresser…” On utilisera plutôt un verbe neutre, une forme de phrase passive et un nom commun. Au lieu de demander : “Est-ce que vous bandez bien ?”, le médecin dira plutôt : “Comment sont vos érections ?” Cela permet de conserver une saine distance. De même : “Comment cela se passe-t-il quand votre partenaire vous pénètre ?” vous donne l’impression d’être dans l’action. Alors que : “Lorsque vous[...]
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