Les lésions dermatologiques de  la  vulve

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Les candidoses vulvovaginales sont, de loin, la cause la plus fréquente de prurit vulvaire. 75 % des femmes présentent au moins un épisode de mycose génitale au cours de leur vie. Parmi elles, 10 à 20 % -feront des récidives fréquentes. Le lichen scléreux (LS) est beaucoup plus rare : il affecte une jeune fille sur 900 et une femme âgée sur 30, et se manifeste le plus souvent après la ménopause (vers 55 ans) [1]. Cependant, il représente la plus fréquente des dermatoses à localisation vulvaire : 1,7 % des consultations gynécologiques et 39 % des patientes adressées à une consultation spécialisée de pathologie vulvaire.

Le lichen plan vulvaire (LP) est quatre fois moins fréquent que le LS. Il affecte 1/2 000-4 000 femmes de plus de 50 ans. Sa forme clinique la plus fréquente est le lichen plan érosif (LPE).

La fréquence du psoriasis vulvaire est sous-estimée : 29 à 40 % des patients atteints de psoriasis déclarent avoir une localisation génitale [2]. À l’inverse, -l’atteinte vulvaire s’accompagne d’un psoriasis extragénital dans 65 % des cas.

En pratique, les biopsies doivent être pratiquées à l’aide de bistouris (classiques ou ronds) et non à la pince, et adressées à des laboratoires d’anatomopathologie spécialisés en dermatologie.

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À propos de l’auteur

Consultation de Dermatologie-pathologie vulvaire, Institut Alfred Fournier, PARIS.