Au cours de ces dernières décennies, le nombre de femmes ayant reçu un traitement contre l’infertilité a augmenté, ainsi que l’âge auquel elles l’ont reçu [1, 2]. Grâce aux progrès dans le domaine des technologies de procréation médicalement assistée (PMA), de plus en plus de patients ont accès aux services traitant l’infertilité afin de devenir parents. Le double don de gamètes est un exemple de traitement relativement nouveau, qui a permis à des centaines de femmes de devenir mères au cours des dernières années.
Le double don (DD) ne doit pas être confondu avec le don d’embryon. Dans le premier cas, les embryons proviennent de deux dons de gamètes, et l’embryon est généré de manière à être transféré à une patiente spécifique ayant besoin de ce traitement.
Dans le cas du don d’embryon, il s’agit des embryons congelés ayant été donnés à d’autres couples par des patients arrivés au bout de leurs parcours procréatifs. En général, les dons d’embryons proviennent des gamètes de couples infertiles, ils peuvent également être issus du don de l’un des gamètes.
Qui peut bénéficier du double don ?
Le nombre de traitements par DD a considérablement augmenté au cours des 10 dernières années. Les derniers chiffres, publiés par le Centres de contrôle et de prévention des maladies d’Atlanta (États-Unis) [3], indiquent que 331 patientes avaient suivi 406 cycles de DD en 2000, et que ce chiffre est passé à 960 patientes ayant suivi 1 050 cycles de DD en 2010. Les cycles de DD ont comptabilisé 2 000 embryons transférés par an depuis 2004, aux États-Unis.
Bien que le nombre de patientes soumises aux cycles de DD augmente de manière significative, aucune étude concrète n’a été publiée décrivant les caractéristiques des patientes recevant ce traitement, les indications, ou l’inci-dence des grossesses, à l’exception d’une brève série d’études de cas, au nombre de 7 [4]. Dans cette étude, les auteurs notent qu’en moyenne les patientes en DD sont légèrement plus âgées que celles traitées par FIV avec leurs propres ovocytes, que le taux de grossesse en DD semble satisfaisant et que les lois de certains pays[...]
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